Réintroduction efficace d’inhibiteur de BRAF : étude de 4 cas - 27/11/15
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Resumen |
Introduction |
La découverte de la mutation BRAF V600 chez environ 50 % des mélanomes en 2002 a révolutionné la prise en charge du mélanome métastatique. Le développement d’inhibiteurs de BRAF a permis d’obtenir des réponses tumorales chez environ 50 % des patients avec une efficacité rapide, au prix de toxicités parfois importantes. Des schémas de traitement séquentiel ont été proposés afin de pallier ces toxicités. L’arrêt des inhibiteurs de BRAF s’accompagne habituellement d’une évolution rapide de la maladie avec résistance aux lignes successives de traitement. La réintroduction d’inhibiteur de BRAF chez des patients antérieurement traités par cette classe de molécule a été rapportée chez 5 malades dans la littérature. Nous rapportons 4 cas supplémentaires de patients retraités avec efficacité par des inhibiteurs de BRAF.
Observations |
Nous avons proposé la réintroduction d’inhibiteurs de BRAF chez 4 malades demandeurs de traitement et ayant conservé un bon état général après épuisement de toutes les lignes d’immunothérapie et chimiothérapie. Il s’agissait de 3 hommes et une femme. La moyenne d’âge était de 50,25ans (31–70ans). Tous ces patients avaient présenté une première réponse complète ou partielle à l’introduction du vemurafenib. Une progression était observée après 24, 12, 6, 14 mois. Le traitement par inhibiteur de BRAF a été interrompu pendant une moyenne de 8,75 mois (3–21 mois). Après l’échec des lignes ultérieures de traitement incluant immunothérapie et chimiothérapie, l’inhibiteur de BRAF a été réintroduit avec la stabilisation du bilan tumoral chez tous ces malades à l’évaluation de 3 mois. Le premier malade est décédé 10 mois après la réintroduction, le deuxième 5 mois après, les deux autres patients sont classés en stabilité et poursuivent le traitement par inhibiteur de BRAF.
Discussion |
La médiane de réponse aux inhibiteurs de BRAF est d’environ 6 mois. Le développement de résistances par réactivation paradoxale de la voie MAP kinase a encouragé le développement de traitements synergiques et combinés aux inhibiteurs de MEK, ayant permis de prolonger la survie sans progression de 6,6 mois à 11,3 mois. La résistance acquise par la tumeur semble réversible. Nos 4 observations s’ajoutent à celles déjà publiées avec l’observation d’une activité antitumorale lors de la réintroduction des inhibiteurs de BRAF. La médiane de réponse au traitement est toutefois plus courte que la réponse initiale.
Conclusion |
La réintroduction d’inhibiteurs de BRAF peut représenter une stratégie à garder à l’esprit pour des malades demandeurs de traitements, ayant présenté une première réponse à cette classe et lors de l’épuisement des autres lignes de traitement.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Mélanome, Traitement, Vemurafenib
Esquema
Vol 142 - N° 12S
P. S658-S659 - décembre 2015 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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